L'évolution en directe du nombre de malades de la grippe (tout virus confondu, que ça soit la A ou une autre) est disponible chez Google :
On y voit que le pic de grippe est terminé, on est sur la décroissance. Prochaine épidémie : gastro-entérite ? dommage, on a pas commandé les vaccins ;) (y en a pas, de toute façon : ça n'est pas un virus).
À se demander si c'est toujours la peine d'aller se faire vacciner. En plus, si on fait les comptes, le communiqué de presse du 18 décembre annonce 4 millions de personnes vaccinées, depuis le début de la campagne, soit en 5 semaines. À ce rythme là, il va falloir :
60 millions / 4 millions * 5 semaines = 75 semaines ou 17,5 mois
pour vacciner tout le monde : c'est pas gagné. Même en minimisant le nombre, en considérant qu'une personne sur deux se fera vacciner, et que la vitesse de vaccination sera 2 fois plus rapide (optimiste), ça prendrait encore 4,3 mois, soit la fin des vaccinations en avril. Je ne sais pas trop ce que l'on va bien pouvoir faire des 95 millions de vaccins commandés. En gros, c'est un raté, cette campagne de vaccination.
D'ailleurs, je me demande bien pourquoi il y a qu'en France que nous somme touché :
Les autres pays frontaliers le sont beaucoup moins, contrairement aux régions de France qui sont juste à côté. On dirait un effet nuage de Tchernobyl inversé : la grippe ne sort pas des frontières françaises.
Bon, ça n'aborde pas les problèmes sous-jacents : que fait-on de l'incompétente Roselyne ? Comment réagir face à la collusion entre pouvoir politique et grands groupes pharmaceutiques ? Pourquoi le battage sur la grippe A a été bien plus fort en France que dans les pays limitrophes, pour ne parler que d'eux ?